Madame la Ministre,

Chaque année, le SPF Santé Publique contrôle des établissements de tatouage et de piercing. L'objectif étant de démasquer les pratiques dangereuses des professionnels. Lorsqu'un établissement n'est pas en règle, un avertissement est dressé. Je m’interroge sur le suivi de ces dossiers et les sanctions accordées. C’est pourquoi je souhaite faire le point avec vous sur cette problématique.

Madame la Ministre,

§  Pouvez-vous me donner les chiffres pour les années 2016 et 2017? Combien d'établissements ont été contrôlés? Parmi ceux-ci, combien ont reçu un avertissement?

 

§  Pouvez-vous me dire s'il existe un suivi pour les établissements ayant reçu un avertissement? Si oui, quel est-il? A défaut, quel est l'intérêt de dresser un avertissement?

 

§  Constatez-vous une diminution du nombre d'infractions depuis plusieurs années? Si non, envisagez-vous des pistes pour endiguer ce fléau?

 

 

Réponse de Maggie De Block à la question n° 2317 de Caroline Cassart-Mailleux:

 

1. En 2016, 86 salons de tatouage et piercing ont été contrôlés par le service publique fédéral de Santé publique.  49 salons ont reçu un avertissement.

 

En 2017, 88 salons de tatouage et piercing ont été contrôlés et 60 salons ont reçu un avertissement.

 

2. Les salons qui reçoivent un avertissement, peuvent attendre un contrôle de suivi, pour vérifier si des améliorations ont bien été faites.

 

Dans le cas d’infractions graves ou récurrentes, l’inspecteur d’hygiène provincial en est informé. L’inspecteur a la possibilité de dresser un procès-verbal en collaboration avec la police pour les infractions graves.

 

3. Le nombre d’infractions reste plus ou moins constant. Des salons avec des risques graves et immédiats pour la santé sont rares.