Monsieur le Ministre,

Vous étiez en Chine le 8 juin dernier pour présider à la signature d’un mémorandum visant à développer les exportations de viande de porc belge vers ce pays. 

Pour rappel, l’AFSCA et son pendant chinois, l’AQSIQ, avaient déjà signé un protocole en ce sens en 2009. Seul un nombre limité d’entreprises belges avaient cependant été autorisées à exporter leurs produits vers ce marché de près d’1,5 milliard d’habitants.

Ce mémorandum est sensiblement différent. Plus moderne, il prévoit notamment que les résultats d’analyse des entreprises exportatrices seront transmis via une application IT, ainsi que plusieurs garanties supplémentaires, notamment l’organisation d’une série d’audits réalisés par des organismes indépendants.

Grâce à ce mémorandum, nos producteurs belges, qui disposent de produits de qualité mais souffrent beaucoup de l’embargo russe, vont pouvoir plus facilement exporter nos produits vers l’Empire du milieu.  

Une visite des autorités sanitaires chinoises sera organisée dans le courant de l’année 2015 afin d’évaluer notre système dans le but d’élargir la liste des établissements autorisés à exporter ainsi que des produits visés. Les établissements ayant introduit un plan d’action approuvé par l’AFSCA suite à la visite initiale des autorités sanitaires chinoises peuvent pour leur part d’ores et déjà exporter leurs produits depuis la signature du mémorandum.

Ce mémorandum est une excellente nouvelle, Monsieur le Ministre, pour nos agriculteurs, pour le secteur, pour notre économie. Mes questions sont les suivantes :

-       Quels étaient les problèmes générés par le précédent mémorandum ?

-       Des mémorandums analogues pourraient-ils être conclus avec d’autres pays ?

-       Où en est-on dans les démarches concernant d’autres dossiers à traiter avec les autorités chinoises, notamment la viande bovine, la viande de volaille ainsi que la question de la semence bovine ?

-       Vous avez, au cours de votre voyage en Chine, eu l’occasion de présenter le modèle belge relatif à l’autocontrôle et à la certification, deux d’éléments qui contribuent à la sécurité de notre chaîne alimentaire. Quelles sont les lignes de force de ce « modèle belge » ?

Je vous remercie,

Caroline Cassart.


                 


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