Monsieur le Ministre,

Chaque année, les objets perdus à bord des trains se comptent par milliers. Bien sur, certains objets retrouvent leurs propriétaires mais c'est loin d'être le cas pour tous. Pour ceux-ci, après un délai de réclamation de 50 jours, les recherches sont arrêtées et le bien est transféré aux Petits Riens.

Cela fait 5 ans, depuis 2011, que la SNCB a un partenariat avec l'ASBL des Petits Riens et, depuis cette date, 115.953 objets perdus ont été offerts et cela a déjà rapporté à l'ASBL 75.000 euros. Jolie somme pour une belle cause! Madame la Ministre, ce partenariat est une très bonne idée, je vous encourage à poursuivre dans cette voie là. Néanmoins, il me semble que d'autres oeuvres pourraient également bénéficier de ces objets perdus.

Monsieur le Ministre,

§  Pourquoi un partenariat avec l'ASBL des Petits Riens?

 

§  Avez-vous déjà pensé à élargir le partenariat à d'autres ASBL et/ou oeuvres sociales?

 

§  Que pensez-vous de l'idée de faire une tournante dans les bénéficies de ces objets perdus?

 

§  Avez-vous déjà pensé à soutenir le Télévie et la recherche grâce aux objets perdus?

 


 

Réponse de François Bellot à la question n° 1465 de Caroline Cassart-Mailleux:

La SNCB me communique les éléments suivants.

En 2011, la SNCB a conclu un contrat avec l’asbl Les Petits Riens selon les dispositions légales en vigueur.

Un des aspects importants dans l’attribution est le fait que l’entreprise en question doit disposer d’un réseau national permettant de recueillir les objets dans les différentes gares du réseau SNCB, ce qui limite effectivement le nombre de candidats potentiels.

Lorsque la SNCB procédera au renouvellement du contrat, il sera à nouveau fait appel au marché.