Monsieur le Ministre,

D’après une étude d’un magazine français, les tampons et autres protections féminines contiendraient certains produits potentiellement toxiques, à savoir dioxines, glyphosate et autres pesticides. Certes, les niveaux relevés sont faibles, mais certaines de ces substances sont soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens. De plus, des résidus d’un ingrédient chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, ont été trouvés dans des protège-slips d’une marque se revendiquant bio. Chez nos voisins français, l’INC (Institut National de la Consommation) demande la mise en place d’une règlementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu’un étiquetage de la composition.

Monsieur le Ministre,

§  Dans le cadre de la protection du consommateur, existe-t-il des contrôles pour les tampons et autres protections féminines? Si oui, lesquels?

 

§  Qu'en est-il des marques qui se revendiquent "bio"? Des contrôles spécifiques sont-il effectués?

 

§  Toujours dans le cadre de la protection du consommateur, est-il envisageable d'instaurer un étiquetage précis de la composition des tampons et des protections féminines? Si non, pourquoi cela n'est-il pas instauré?

 

 

Réponse de Kris Peeters à la question n° 13326 de Madame Caroline Cassart-Mailleux:

Pour ce qui est de la première et de la troisième question, je peux vous dire que le SPF Economie n’exerce pas de contrôle sur la vente de tels produits qui contiendraient des substances nocives. Cette matière relève de la compétence du Service public fédéral Santé publique. C’est pourquoi je vous invite à adresser votre question à ma collègue Madame Maggie De Block, Ministre de la Santé publique.

En réponse à votre deuxième question, l’on peut dire que l’utilisation abusive de la dénomination « bio » pourrait être considérée comme une publicité trompeuse au sens du Livre VI du Code de Droit économique. L’Inspection économique n’a pas reçu des plaintes.