Madame la Ministre,

Je pense savoir que vous planchez actuellement sur une définition de la dépendance dans le cadre de la réflexion sur les aidants-proches. Au niveau wallon, votre homologue en charge de la santé, Maxime Prévot travaille sur l'assurance autonomie et doit, lui aussi, définir cette notion de dépendance.

Madame la Ministre,

§  Pouvez-vous me dire si la définition de la dépendance est déjà tranchée? Si oui, quelle est-elle?

 

§  Avez-vous des contacts et/ou une collaboration avec Monsieur Prévot à ce sujet?

 

§  Dans quelle mesure vos définitions seront-elles communes?

 

 

 

Réponse de Maggie De Block à la question n°15527 de Caroline Cassart-Mailleux:

Etant donné la demande croissante en matière de soins, les personnes confrontées à une autonomie réduite doivent être aidées de façon à pouvoir rester aussi longtemps que possible dans leur environnement familier. Le but n’est pas de désormais mettre la pression sur les aidants proches; leurs droits doivent notamment être préservés. Les aidants proches ont un rôle essentiel à remplir; 75 % des personnes âgées souhaitent être soignées aussi longtemps que possible à la maison, même en cas de maladie ou d’affaiblissement. Il est important d’examiner, en collaboration avec les régions et les communes, quelles initiatives correspondent au mieux aux besoins des aidants proches.

 

Pour ce faire, la première étape est la reconnaissance des aidants proches. Il s’agit d’un groupe de personnes ayant un rôle clé dans le cadre des soins informels. J’avais déjà convoqué un groupe de travail pour discuter d’une première proposition au sein du gouvernement. Il y a ensuite eu une large consultation auprès d’un certain nombre d’organisations de la société civile et de conseils consultatifs sur le thème de l’exécution de la loi relative à la reconnaissance de l’aidant proche une personne en situation de grande dépendance. Jusqu’à aujourd’hui, il reste encore des points de discussion concernant la concrétisation de l’arrêté royal d’exécution.

Il y a déjà eu une concertation avec les mutualités, suivie d’une note du Comité intermutualiste national. Ces différentes concertations et avis m’ont permis d’identifier le problème de manière très précise.

Nous recevons actuellement encore des avis à examiner de plus près. Ainsi, l’avis de l’Observatoire des maladies chroniques relatif aux soins informels nous est parvenu le 6 octobre 2016. Les décisions faisant l’objet des discussions en ce moment portent sur le nombre maximal d’aidants proches par personne bénéficiant d’une aide, les modalités de l’enregistrement, le nombre d’heures qu’un aidant proche dédie aux soins, les conditions relatives au lieu de résidence habituel ainsi que le degré de dépendance.