Monsieur le Ministre,

Le réseau ferré n'est pas éternel et c'est logique. En effet, plus les trains passent dessus, plus le rail s'use vite. La durée de vie d'un rail est de 35 à 40 ans mais redescend à 25 ans s'il est situé dans une courbe. C'est pourquoi, d'ici 2025, un quart du réseau ferré sera renouvelé. En d'autres termes, sur les 3.578 qui couvrent le territoire, Infrabel est donc chargé d'en remplacer près de 900.

L'objectif de ces travaux, c'est de moderniser les voies, augmenter la capacité du trafic et, sur certains tronçons, diminuer les temps de parcours.

Monsieur le Ministre,

§  Pouvez-vous me dire sur base de quel(s) critère(s) Infrabel remplace une portion de rails plutôt qu'une autre? (forte fréquence sur les voies, lignes prioritaires, etc.)

 

§  Pouvez-vous me dire si l'ensemble des lignes sont concernées par ce renouvellement? A défaut, comment expliquez cela?

 

§  Pouvez-vous m'expliquer pourquoi le remplacement est prévu pour 900 kilomètres sur 3.758 et pas davantage? Est-ce pour des raisons budgétaires?

 

§  Quid de la différence entre la Wallonie et la Flandre? Une de ces deux régions connaitra-t-elle un remplacement plus rapide que l'autre?

 

 

Réponse de François Bellot à la question n° 1920 de Caroline Cassart-Mailleux:

1. Le processus de renouvellement des rails est basé sur une série de critères techniques tels que le tonnage cumulé supporté depuis leur pose, l’usure, le nombre de défauts détectés par les campagnes de contrôle par ultra-sons et courants de Foucault selon les recommandations préconisées par l’Union Internationale des Chemins de Fer.

2. L’ensemble des lignes du réseau est concerné.

3. Les quantités de rails à renouveler sont basées, année par année, sur les critères mentionnés ci-avant.

A noter que la longueur de voies principales du réseau est de 6 514 km, la plupart des lignes ferroviaires sont à double voie.

4. Il n’y a pas de différence de stratégie de renouvellement des rails entre les différentes régions du pays.