Madame la Ministre,
Selon un article paru dans sudpresse le 18 février 2017, en
2015, 530 belges ont avorté aux Pays-Bas. Ces chiffres ont été dévoilés par
l’Inspection des soins de santé néerlandaise et par le SPF Santé publique
belge.
La raison pour laquelle les belges vont avorter aux Pays-Bas
est que le délai pour mettre fin à une grossesse est de 22 semaines, soit 10
semaine de plus que chez nous.
Madame la Ministre,
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Combien d’avortements ont été enregistrés ces
deux dernières années en Belgique ?
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Avez-vous des informations complémentaires par
rapport à ces belges qui se rendent aux Pays-Bas pour avorter ?
Réponse de Maggie De Block à la
question n° 1452 de Caroline Cassart-Mailleux:
1) Les données portant sur les interruptions de grossesse
réalisées en 2012, 2013, 2014 et 2015 n’ont pas encore été validées par la
Commission nationale d’évaluation de l’application de la loi du 3 avril 1990
relative aux interruptions de grossesse car celle-ci, arrivée au terme de son
mandat le 30 novembre 2013, a suspendu ses travaux pendant le processus de
renouvellement de ses membres, processus qui est toujours en cours.
Dès que la Commission aura pu reprendre ses travaux, les données
seront validées et transmises au Parlement.
2) Ils le font parce que le délai légal de 12 semaines fixé en
Belgique est dépassé. Ni mes services ni la Commission nationale d’évaluation
de l’application de la loi du 3 avril 1990 relative aux interruptions de
grossesse n’ont d’autres informations concernant les femmes belges qui
interrompent leur grossesse aux Pays-Bas
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