Madame la Secrétaire d'Etat,

iPot, "Industrial potato monitoring", soit le monitoring de la pomme de terre industrielle pour le secteur belge, est un projet-pilote sur 3 ans. Il a démarré le 1er juin 2014 et est financé par un programme de recherche de la politique scientifique fédérale, Belspo.

Concrètement, jusqu'en décembre 2015, il s'agissait de la mise au point de la plate-forme d'informations géo-localisées. Jusqu'en 2016, c'était la démonstration et l'optimalisation du projet avec le suivi parcellaire et l'amélioration des techniques d'observation et des modèles. La finalisation et la vulgarisation du projet étaient prévues pour le printemps 2017 avec, à terme, une mise à disposition pour l'ensemble des acteurs du secteur.

À l'heure où la Belgique est devenue le plus grand exportateur du produit de pommes de terre surgelées au monde, le secteur de la pomme de terre et celui de la recherche se sont donc associés pour créer la plate-forme géo-informatique sur internet, iPot, qui vise à rassembler toutes les données relatives à la culture de la pomme de terre. L'objectif est donc un meilleur suivi des cultures pour une meilleure estimation du rendement par parcelle tant en termes de volume que de qualité.

Madame la Secrétaire d'Etat,

§  Le projet pilote est-il terminé? Si oui, quelles conclusions pouvez-vous en tirer? A défaut, pouvez-vous me dire quand sera-t-il terminé?

 

§  Pouvez-vous me dire quelle contribution a apporté Belspo à ce projet?

 

§  La concertation entre les chercheurs de Flandre et de Wallonie (VITO, CRA-W et ULg) a-t-elle été optimale?

 

 

 

 

 

 

 

Réponse de Zuhal Demir à la question n° 19626 de Caroline Cassart-Mailleux:

L'objectif principal du projet iPot (Industrial Potato monitoring for the Belgian potato sector) était le développement de produits de géo-information pour l'industrie et les centres de recherche traitant de la culture de la pomme de terre.

Dans ce contexte, une plate-forme en ligne d'échange d'informations, alimentée par des données de terrain et des données d'observation de la terre, a été développée. On peut désormais y accéder via le lien watchitgrow.be. Fin août de cette année, 3.320 utilisateurs belges étaient déjà enregistrés sur cette plate-forme; ces personnes représentent 10 % des surfaces cultivées réservées à la pomme de terre en Belgique. L'enregistrement est gratuit et un business model est en cours de développement, de manière à garantir la durabilité de la plate-forme dans le temps.

Le SPP Politique scientifique a contribué à ce projet de deux façons. Premièrement, en mettant du personnel à disposition; deuxièmement, en finançant intégralement les partenaires scientifiques du projet iPot à hauteur de 304.739 euros.

Ce projet a été mis en place dans le cadre du programme stéréo par des scientifiques issus de différentes institutions du pays et travaillant pour un utilisateur final national, Belgapom, l'association professionnelle défendant les intérêts des négociants en pommes de terre. La concertation a été très fructueuse entre les partenaires que sont le CRA-W, le VITO et l'ULg d'une part, et Belgapom d'autre part, initiatrice du projet et demandeuse du transfert de technologies.

Caroline Cassart-Mailleux (MR): Je remercie la ministre d'avoir fait le point sur ce projet pilote. Je pense que ce n'est pas le seul, mais il est intéressant. Madame la ministre, vous avez répondu à toutes les questions que je vous posais et je vous en remercie.