Monsieur le Ministre,

Test-Achat a réalisé son expérience sur 12 casques de vélo et les a soumis à un crash-test élaboré par l’Université de Strasbourg.

Ce crash-test a permis de déterminer avec plus de précisions et de manière plus réaliste, les risques de blessures encourus avec les différents casques en permettant de calculer les déformations osseuses de la boîte crânienne, de chiffrer le mouvement relatif cerveau-crâne et d’appréhender la pression et le cisaillement à l’intérieur du cerveau en cas de choc.

Il ressort de cette expérience que la plupart des casques offrent un risque de lésions cérébrales supérieur à 80% contre 30% pour le meilleur.

Fort de ce constat, Test-Achat réclame des normes plus strictes en matière de fabrication de casques de vélo, jugeant les normes européennes en la matière beaucoup trop laxistes.

 

Monsieur le Ministre,

Quelles suites entendez-vous donner aux réclamations de Test-Achat ? Des concertations avec le secteur sont-elles programmées ? Dans l’affirmative, disposez-vous d’un agenda ?

 

 

Réponse de Kris Peeters à la question n° 1760 de Caroline Cassart-Mailleux:

Mon administration a fait inscrire cette question à l’ordre du jour d’une concertation récente entre les autorités européennes de surveillance du marché. Lors de cette réunion, il s’est avéré qu’au sein du comité de normalisation européen compétent, on travaille déjà à une nouvelle méthode d’essais pour augmenter la protection contre les lésions cérébrales. D’ailleurs, les experts de l’université de Strasbourg participent à ces discussions. On estime que la nouvelle norme sera finalisée dans 1 à 2 ans.