Madame la Secrétaire d’Etat,

J’ai interrogé par la passé, votre prédécesseur au sujet de la première évaluation de la loi du 24 juin 2013 relative aux sanctions administratives communales (SAC).

En effet, il est prévu que la législation SAC soit évaluée 2 fois par an. La toute première évaluation s’est déroulée mi-2015. Pour le service Politique des grandes villes, ces évaluations doivent permettre de mesurer l’ampleur et les modalités d’application de la procédure de médiation en tant que mesure alternative à l’amende administrative.

Aujourd’hui, je souhaite faire le point avec vous sur la deuxième évaluation de la loi SAC.

Madame la Secrétaire d’Etat,

-      Pouvez-vous me communiquer les résultats de la deuxième évaluation de la loi SAC ?

-      Toutes les communes ont-elles répondu au questionnaire qui leur a été envoyé ?  Combien de réponses ont été prises en compte ?

-      Pouvez-vous m’indiquer combien de communes font appel à un médiateur subventionné par la Politique Fédérale des Grandes Villes ?

-      Etant donné que lors de la première évaluation plusieurs intervenants pour une même commune ont répondu au questionnaire, des consignes ont-elles été envoyées pour déterminer les personnes habilitées à y répondre et éviter ainsi de recevoir plusieurs réponses contradictoires ? Aussi, pour la première évaluation, votre prédécesseur m’avait indiqué que les réponses trop imprécises n’avaient pas été prises en compte, je voudrais savoir si des consignes ont été données pour éviter que cela ne se reproduise ?

-      Enfin, j’aimerais savoir si les résultats de cette deuxième évaluation révèlent une grande disparité entre les zones urbaines et les zones rurales en ce qui concerne la problématique des nuisances ?

 

 Réponse de Zuhal Demir à la question n° 619 de Caroline Cassart-Mailleux:

J'ai mis vos questions 1, 2 en 5 ensemble dans une réponse. La deuxième évaluation SAC porte sur la période 2016-2017. Les données couvrant cette période ne sont pas encore analysées.

Un rapport d'évaluation sera soumis au parlement en 2018.

3. Actuellement, 30 villes reçoivent une subvention annuelle pour le recrutement d'un médiateur SAC travaillant pour un arrondissement judiciaire ou zone de police (pour les communes de Bruxelles). Cela signifie que tant que les villes et les communes ont conclu un accord de collaboration avec la ville où le médiateur a son lieu de travail, il peut faire appel au médiateur.

Actuellement, plus de 400 ville et communes ont conclu un accord de collaboration.

4. La deuxième évaluation sera basée sur les rapports d'activité des médiateurs pour une analyse objective et non ambiguë.