Madame la Ministre,

Je vous ai interrogé précédemment au sujet des appareils IRM.

Dans votre réponse, vous m’aviez indiqué qu’un groupe de travail a été composé dans le cadre de la Conférence Interministérielle Santé Publique à laquelle les professionnels de la radiologie participent. Ce groupe de travail se concentre en premier lieu sur la prise de connaissance de l’évaluation de la première expansion de la programmation NMR de 12 appareils. Cette évaluation était déjà prévue dans l’accord de protocole du 24 février 2014. Cette évaluation doit livrer les chiffres nécessaires afin de pouvoir discuter d’une prochaine l’expansion de la programmation. Il s’agit entre autres des chiffres en matière du nombre d’analyses, les dépenses dans le secteur de l’imagerie médicale, les délais d’attente et la substitution des examens CT exposants par les examens NMR sous l’influence de la première expansion de la programmation. 

A ce sujet, je souhaite faire le point avec vous.

Madame la Ministre,

Pouvez-vous m’indiquer où en sont les travaux du groupe de travail composé dans le cadre de la Conférence Interministérielle Santé Publique ?

 

 

Réponse de Maggie De Block à la question n° 2358 de Caroline Cassart-Mailleux:

 

Les analyses du SECM (Service d’évaluation et de contrôle médicaux) accusent un retard en raison des erreurs contenues dans les données que les organismes assureurs lui ont transmises en septembre et de nouveau en décembre. Le SECM dispose à présent de nouvelles données et travaille sur la version finale de l’analyse. Le rapport final comprendra les analyses suivantes:

 

-          un aperçu global des évolutions au sein de l’imagerie médicale concernant le nombre de prestations et les coûts liés aux CT, IRM et à la radiographie conventionnelle pour la période 2006-2017.

 

-          un aperçu plus détaillé pour les CT et les IRM de l’évolution des montants et du nombre de prestations facturées pour la période allant de 2014 à 2016 inclus, en ce compris:

 

§  l’évolution du nombre de prestations et des coûts par région anatomique;

§  une analyse par région (Bruxelles, Wallonie et Flandre) du nombre de prestations et du nombre moyen d’examens par appareil;

§  une analyse du comportement des prescripteurs pour les hôpitaux où un appareil IRM a été ajouté et pour les hôpitaux où un appareil IRM a été mis hors service;

§  et une analyse des flux de patients entre les arrondissements.

 

La version finale du rapport d’audit comprenant les analyses pour les CT et les IRM sera prêt fin mai. Il fera ensuite l’objet d’une discussion avec le groupe de travail intercabinets « Imagerie médicale » qui est planifié le 8 juin.