Sont concernés le 2400 élèves qui n'ont pas encore trouvé de place au 1er tour. Premier arrivé, premier inscrit. Article publié dans la Libre.

élève étudie LDD

La seconde phase de la procédure d’inscription en première année secondaire commence ce lundi 26 avril. Sont concernés les parents qui n’ont pas inscrit leur enfant lors de la première phase (entre le 1er février et le 5 mars 2021) et ceux qui, au terme de celle-ci, n’ont pas obtenu de place, ou ont obtenu une place mais souhaitent y renoncer pour changer d’établissement. Ces parents doivent maintenant aller porter leur formulaire unique d’inscription (le FUI, reçu à l’école primaire) ou son duplicata dans l’établissement où ils souhaitent inscrire leur enfant. Les inscriptions sont enregistrées en ordre chronologique : premier arrivé, premier inscrit. Pour savoir où il reste de la place, une liste est consultable sur le site enseignement.be.

L’année passée, cette étape avait dû être reportée

L’année passée, cette étape de la procédure avait dû être reportée au mois de mai, à cause de la mauvaise situation sanitaire. Ce ne sera pas le cas cette fois. Les parents sont juste invités à respecter scrupuleusement les mesures sanitaires en place.

Précision importante : les inscriptions chronologiques qui commencent ne remettent pas en cause les classements en liste d’attente. Rien n’empêche donc d’aller s’inscrire dans un établissement, tout en espérant avancer sur la liste d’attente de son école préférée. Les classements peuvent évoluer jusqu’au 23 août, les écoles ayant la possibilité de demander l’ouverture de places voire d’une classe supplémentaires. Ce n’est qu’après cette date que chaque enfant inscrit quelque part sera supprimé des autres listes où il figurerait encore.

Des problèmes aussi en milieu rural

À ce stade, beaucoup d’enfants ne sont encore inscrits dans aucune des écoles mentionnées sur leur FUI. On l’a dit : près de 2 398 enfants sont en liste d’attente au terme de la première phase des inscriptions, soit une hausse de quasiment 30 % par rapport à la même période l’année dernière. D’autres ont bel et bien obtenu une place dans une école, mais pas celle de leur premier choix.

La situation est préoccupante à Bruxelles, où 1 492 élèves sont en liste d’attente alors que seulement 1 076 places restent à attribuer dans l’ensemble des écoles (avant que soient éventuellement ouvertes des places supplémentaires). Mais des problèmes apparaissent aussi en milieu rural.

La députée Caroline Cassart-Mailleux (MR) relève le cas de l’arrondissement de Huy-Waremme. “Par manque de places dans les écoles proches de leur domicile, voire dans leur commune, certains parents sont obligés de faire plus d’une heure de route à l’aller et au retour pour conduire leurs enfants dans une autre école, ce qui affecte évidemment leur qualité de vie ”, explique-t-elle. Et de relayer le témoignage d’une maman qui ne trouve plus d’autre solution que de mettre son enfant dans un internat : “Je suis infirmière, je travaille un week-end sur deux, donc je le verrai quatre jours. Je n’ai pas d’autre solution.”

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