La députée Caroline Cassart a interpellé le ministre wallon Philippe Henry sur les problèmes de mobilité et les nuisances qu'engendre le charroi de Liege airport. Notamment à Donceel et Fexhe-le-Haut-Clocher. Article paru dans l'Avenir Huy-Waremme.

Camion LDD

On le sait, le gouvernement wallon a accordé en janvier dernier le renouvellement du permis unique de Liege airport. "C'est une bonne nouvelle du point de vue économique. Toutefois, l'aéroport liégeois provoque des nuisances et des problèmes de mobilité dans certaines communes voisines comme Fexhe-le-Haut-Clocher et Donceel. Sachant que la création d'une liaison vers l'autoroute E40 se fait attendre, quelles solutions concrètes sont sur la table pour y remédier ?" , interrogeait récemment au parlement wallon la députée-bourgmestre d'Ouffet, Caroline Cassart, à l'adresse du ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry.


Une question écrite à laquelle le ministre a tout d'abord répondu "qu'une étude de mobilité dans et autour de la zone aéroportuaire de Liège a été réalisée et que le rapport final de cette étude a été approuvé en septembre dernier" . Ensuite, Philippe Henry explique que cette étude a analysé plusieurs scénarios d'intensité de développements de la zone, afin d'en retirer les implications en matière de mobilité et d'accessibilité, selon ses termes. Et il poursuit: "Les conclusions pointent 29 mesures à privilégier avec un ordre de priorité bien défini."


Ok, mais ces mesures, quelles sont-elles ? "Je dirais d'abord que le plan d'actions et les mesures sont ordonnés sur base de l'échéance de leur impact. C'est-à-dire à court terme (2 ans), à moyen terme (5 ans) et à long terme (10 ans). De même, elles sont réparties selon des critères de mobilité et d'accessibilité, d'impact environnemental et d'impact sur l'attractivité de l'aéroport. Les coûts sont également pris en compte pour ce classement." Mais encore ? "J'ai bien conscience que les communes situées au nord de l'aéroport souffrent d'un trafic de poids lourds inadapté aux voiries et avec les nombreuses nuisances qui en découlent. Il faut apporter des solutions à ce problème, c'est pourquoi un certain nombre de mesures rapides pointées par l'étude de mobilité me semblent prioritaires" , ajoute le ministre.

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