Les substances toxiques dans les
tampons.
D'après une
étude d'un magazine français, les tampons et autres protections féminines
contiendraient certains produits potentiellement toxiques, à savoir dioxines,
glyphosate et autres pesticides.
Certes, les
niveaux relevés sont faibles mais certaines de ces substances sont soupçonnées
d'être des perturbateurs endocriniens. De plus, des résidus d'un ingrédient
chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, ont été trouvés dans
des protège-slips d'une marque se revendiquant bio.
Chez nos
voisins français, l'Institut National de la Consommation (INC) demande la mise
en place d'une règlementation spécifique pour les protections féminines,
imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi
qu'un étiquetage de la composition.
1. Existe-t-il
des contrôles pour les tampons et autres protections féminines? Si oui,
lesquels?
2. Des
anomalies ont-elles déjà été relevées? Si oui, lesquelles? Des résidus
potentiellement toxiques ont-ils déjà été trouvés?
3.
Existe-t-il chez nous un étiquetage précis de la composition des tampons et
protections féminines? Si non, pourquoi cela n'est-il pas instauré?
4. Quid des
marques qui se revendiquent bio? Des contrôles spécifiques sont-ils effectués?
Réponse à la question parlementaire n° K779 du 07/03/2016 de madame Cassart-Mailleux
1. En 2011, mes services du SPF Santé publique, sécurité de
la chaîne alimentaire et environnement ont commandé une étude sur les produits
catégorisé sous le vocable « Hygiène Personnelle » dans l’objectif de
déterminer la présence résiduelle éventuelle de substances dangereuses,
utilisées dans ces produits mis sur le marché européen lors de leur fabrication.
Les résultats de cette étude devaient, si nécessaire, aboutir à une restriction de
une/plusieurs substances dans le cadre de REACH pour ces produits. L’étude ne permettait
pas de tirer des conclusions décisives.
2. Mes services n’ont effectué aucun test sur ce type de
produit
3. En Europe il n’y a pas d’obligation d’étiquetage pour la
composition de ce type de produits.
4. Le SPF Santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire
et environnement ne gère pas la labellisation ‘bio’ des produits ou le contrôle
des labels. Cette règlementation relève
de la compétence de mon collègue en charge de la protection des consommateurs .
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