Monsieur le Ministre,

Je vous avais déjà interrogé concernant la réparation des trains et l'impact sur le trafic ferroviaire. A cela, vous m'avez répondu que l'impact des réparations sur le trafic ferroviaire avait pour conséquence que des trains devaient rouler avec une composition réduite ou circuler avec un autre matériel voire être supprimé.

Récemment, dans la presse, j'ai lu qu'un train sur cinq était indisponible à cause des entretiens ou des pannes. Les causes de cela? L'âge moyen du matériel (21 ans en Belgique contre 16 dans les pays voisins) ainsi que la disparité du matériel.

Monsieur le Ministre,

§  Pouvez-vous me dire combien de trains sont touchés par ces réparations?

 

§  Des alternatives sont-elles prévues pour réduire au maximum l'impact sur le trafic ferroviaire? Si oui, lesquelles?

 

§  L'achat de nouvelles rames (à double étage) est-il prévu? Si oui, pour quand pouvons-nous l'espérer?

 

 

 

Réponse de François Bellot à la question n° 1466 de Caroline Cassart-Mailleux:

Selon la SNCB, en moyenne 17,4 % du parc (exprimé en nombre de "caisses") était immobilisé en atelier en 2015 pour réparation et/ou entretien en atelier de traction (soit 11,5% du parc) ou pour révision, modernisation ou réparation (suite à un accident) en atelier central (soit 5,9% du parc).

Le parc de matériel roulant est dimensionné en tenant compte de cette immobilisation en atelier (quota d’immobilisation), afin de ne pas perturber le service des trains.

Un plan d’action est prévu dans le plan d’entreprise de la SNCB, afin de réduire le taux d’immobilisation du matériel roulant à 12,7 % du parc en 2020, ce qui représente une réduction de près de 30 %.

L’achat de nouvelles voitures M7 est bien prévu. Une première commande pour l’achat de 445 caisses de voitures double étage a été passée en décembre 2015. Les premières voitures sont attendues mi-2018.