QE - Peeters - La protection des consommateurs par rapport aux substances toxiques dans les tampons et protections féminines
Publié le 01/01/1970 à 01:00
Monsieur le
Ministre,
D’après une étude d’un magazine français, les tampons et autres
protections féminines contiendraient certains produits potentiellement
toxiques, à savoir dioxines, glyphosate et autres pesticides. Certes, les
niveaux relevés sont faibles, mais certaines de ces substances sont soupçonnées
d’être des perturbateurs endocriniens. De plus, des résidus d’un ingrédient
chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, ont été trouvés dans
des protège-slips d’une marque se revendiquant bio. Chez nos voisins français,
l’INC (Institut National de la Consommation) demande la mise en place d’une
règlementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus
grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu’un étiquetage de
la composition.
Monsieur le Ministre,
§
Dans le
cadre de la protection du consommateur, existe-t-il des contrôles pour les
tampons et autres protections féminines? Si oui, lesquels?
§
Qu'en
est-il des marques qui se revendiquent "bio"? Des contrôles
spécifiques sont-il effectués?
§
Toujours
dans le cadre de la protection du consommateur, est-il envisageable d'instaurer
un étiquetage précis de la composition des tampons et des protections
féminines? Si non, pourquoi cela n'est-il pas instauré?
Réponse de Kris Peeters à la question
n° 13326 de Madame Caroline Cassart-Mailleux:
Pour ce qui est de la
première et de la troisième question, je peux vous dire que le SPF Economie
n’exerce pas de contrôle sur la vente de tels produits qui contiendraient des
substances nocives. Cette matière relève de la compétence du Service public
fédéral Santé publique. C’est pourquoi je vous invite à adresser votre question
à ma collègue Madame Maggie De Block, Ministre de la Santé publique.
En réponse à votre
deuxième question, l’on peut dire que l’utilisation abusive de la dénomination
« bio » pourrait être considérée comme une publicité trompeuse au
sens du Livre VI du Code de Droit économique. L’Inspection économique n’a pas
reçu des plaintes.
Caroline-Cassart.be @ Toute reproduction partielle ou totale est strictement interdite | Propulsé par PSI-WEB