Monsieur le Ministre,

La SNCB connait un début de période hivernale difficile. En effet, les navetteurs sont confrontés aux avaries des locomotives, aux retards parfois conséquents, aux annulations, etc. Pas facile donc de clôturer l'année 2016 avec une note positive. Néanmoins, les navetteurs ne sont pas les seuls à subir la situation puisque les accompagnateurs de train sont également concernés. J'imagine qu'un accompagnateur de train a une journée et un parcours bien déterminés. Lors d'un retard important ou d'une annulation d'un train, je souhaiterais savoir ce qu'il se passe pour l'accompagnateur concerné.

Monsieur le Ministre,

§  Pouvez-vous m'éclairer sur les conséquences des retards et/ou des annulations sur les horaires des accompagnateurs de train? Doivent-ils terminer la journée ainsi que le parcours initialement prévus?

 

§  Que se passe-t-il lorsqu'un accompagnateur de train accuse un retard important et qu'il doit, selon son horaire, changer de train? Ce dernier aura-t-il automatiquement du retard?

 

Réponse de François Bellot à la question n° 2044 de Caroline Cassart-Mailleux:

1. Le principe veut que l’heure de fin prévue d’une prestation soit respectée:

 

-  Quand un train roule avec un retard ou est annulé et que l’accompagnateur risque de dépasser l’heure de fin, il doit contacter la permanence (planning real time). Les agents de la permanence cherchent alors une solution. Selon les possibilités, ils vont remplacer l’accompagnateur par un autre;

 

-  Si le remplacement n’est pas possible ou n’a aucun sens (exemple: l’accompagnateur effectue son dernier train en direction de son dépôt et il n’y a pas d’autre moyen pour terminer la prestation plus rapidement), le temps de travail supplémentaire est valorisé par une rémunération complémentaire.

 

2.  L’approche est semblable: si l’accompagnateur peut être remplacé par la permanence en real time, cela sera fait; sinon, selon les mêmes conditions, l’accompagnateur suit sa prestation prévue et dépassera donc l’heure de fin prévue. En effet, le personnel de bord ne peut pas quitter le train de sa propre initiative.

 

Il existe une commission paritaire qui se réunit afin d’analyser et de discuter des dépassements de prestation. Son objectif est d’apporter des solutions aux problèmes structurels.