Monsieur le Ministre,

Lors d’une précédente question parlementaire au sujet des exigences linguistiques pour les conducteurs de train, vous m’avez indiqué que les conducteurs de train se soumettent à un examen tous les trois ans. Cet examen, lorsqu’il est réussi, atteste de la validité de l’attestation complémentaire du conducteur de train et non de sa licence.

Pour le réussir, le conducteur de train doit démontrer qu’il a maintenu ses connaissances professionnelles relatives au matériel roulant, aux infrastructures et aux connaissances linguistiques. Il doit obtenir 60% des points et ne pas offrir de réponse qui pourrait entrainer, dans la pratique, un risque pour la sécurité de l’exploitation.

Lorsque l’examen est raté, le conducteur est éloigné de l’infrastructure ferroviaire aussi longtemps qu’il ne le réussit pas. Si le conducteur de train ne satisfait pas aux tests linguistiques, il est écarté du service pour les prestations sur la partie de l’infrastructure concernée.

A ce sujet, je souhaite faire le point avec vous.

Monsieur le Ministre,

-      Combien de conducteurs de train ont été éloignés de l’infrastructure ferroviaire ou de leur service pour avoir échoué à ces examens (pouvez-vous ventiler vos chiffres par régions) ?

-      Quel est le point de connaissances (matériel roulant, infrastructures, langues) qui totalise le plus haut taux d’échec ?

-      Combien de conducteurs de train ont obtenu leur licence depuis le 1er janvier 2016 ?

-      Combien de conducteurs de train suivent les formations en langues mises à disposition par la SNCB ?


 

Réponse de François Bellot à la question n° 2365 de Mme. Caroline CASSART.

En réponse à la question posée, j'ai l'honneur de communiquer ce qui suit.

 

1.    13 conducteurs (8 en région wallonne et 5 en région de Bruxelles-Capitale) ont échoué à l’épreuve de recertification et ses repêchages.

 

2.    La connaissance de l’infrastructure et plus particulièrement de la réglementation, totalise le plus haut taux d’échecs.

 

3.    314 conducteurs de train ont obtenu leur licence depuis le 1er janvier 2016.

 

4.    En 2016, 110 conducteurs de train ont suivi la formation linguistique de 10 jours pendant leur formation de base.

Depuis l’instauration du niveau linguistique B1, une partie de la formation permanente est consacrée à la formation linguistique. Environ 30 % des conducteurs de train ont suivi 1 ou 2 jours de formation linguistique, principalement en guise de préparation de leur test triennal.