Monsieur le Ministre,
Selon un rapport parlementaire présenté par la députée
wallonne Véronique Salvi (cdH), le risque d’être infecté par le HIV serait 5
fois supérieur en prison. Et pour l’hépatite C, le risque est 7 fois plus
grand.
Monsieur le Ministre,
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Êtes-vous au courant de la situation ?
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Existe-t-il un système d’enregistrement ?
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Dans l’affirmative, combien de cas de personnes
sont atteintes d’une maladie sexuellement transmissible dans les
prisons (pouvez-vous ventiler par région) ?
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Les tests pour dépister les MST dans le milieu
carcéral sont-ils systématiques ?
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Dans l’affirmative, à quelle fréquence ?
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Dans la négative, pour quelles raisons ces tests
ne sont-ils pas systématiques en sachant que les détenus sortent de prison sans
avoir conscience des risques qu’ils encourent et feront encourir à d’autres
personnes ?
REPONSE de Koen Geens à la question écrite
n° 2064 de Caroline Cassart-Mailleux
1) Il est connu que les infections transmissibles par le
sang, telles que le VIH ou le VHC, touchent plus souvent la population
carcérale. L’incidence accrue de ce type d’infections est due en grande partie
à la prise de drogues par voie intraveineuse et à la réutilisation de seringues
et d’aiguilles. Selon une étude menée au sein d’un groupe représentatif de 902
détenus (en 2006), il est apparu que 60 % d’entre eux avaient consommé au moins
une fois illégalement des drogues.
2) et 3) Le médecin généraliste de la prison peut, sur la base des antécédents
du détenu, lui proposer un prélèvement sanguin pour dépister le VIH, le VHC,
etc. ou prescrire une prise de sang à sa demande. Si c'est indiqué, le détenu
contaminé par le VIH, le VHC ou une autre maladie transmissible est redirigé
vers un centre médical pénitentiaire pour consulter un infectiologue ou un
hépatologue en vue d’un examen approfondi afin d’entamer un traitement et
d’assurer le suivi nécessaire.
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