Monsieur le Ministre,

Le Centre fédéral de crise a mis au point un outil appelé Be-Alert destiné à prévenir la population en cas de problème d’urgence.

Concrètement, Be-Alert est un système qui parallèlement aux systèmes d’alertes traditionnels, envoie un mail, un message audio sur une ligne fixe ou un sms aux personnes qui se trouvent dans une zone menacée par une inondation, un incendie ou encore un accident chimique. Le message ainsi communiqué apporte des informations sur la situation qui vient de se produire et les précautions qu’il faut prendre afin de garantir sa sécurité.

Pour être averti par mail ou par message audio sur notre ligne fixe qu’un tel évènement se produit à proximité, il faut s’inscrire sur un site www.be-alert.be. Pour recevoir un sms, aucune démarche n’est prévue pour la simple et bonne raison que si on se trouve dans une zone à risque l’antenne la plus proche détecte notre téléphone pour nous informer de la situation.

Après deux années de tests et de mises au point, cet outil est rendu accessible à toute la Belgique. Pour bénéficier de ce système, les communes doivent prendre l’initiative de s’y affilier et payer 1.100 euros par an.

 

Monsieur le Ministre,

-      Depuis que Be-Alert est rendu accessible aux communes, combien se sont affiliées au système ? Comment ont-elles été mises au courant de l’existence de ce système ? 

-      Comment les citoyens peuvent-ils savoir si leur commune s’est munie de cette outil ?

-      Avez-vous connaissance du nombre de personnes qui se sont inscrites sur www.be-alert.be?

-      Le système est-il fin prêt ou d’autres formalités restent encore à accomplir ?

 

 

Réponse de Jan Jambon à la question parlementaire n° 2364 de Madame CASSART-MAILLEUX Caroline

Avant de répondre précisément à votre question, il convient faire clairement la distinction entre BE-Alert et Alert-SMS, que vous évoquez dans votre question.

Le système BE-Alert est une plateforme mise à disposition des autorités en charge de l’alerte de la population. Cette plateforme permet d’alerter les citoyens qui se sont inscrits de différentes manières, en fonction des besoins de la situation : par e-mail, par message vocal sur un téléphone fixe mais également par SMS sur un gsm. A terme, nous intégrerons dans cette plateforme un canal supplémentaire, qui a été développé en collaboration avec les opérateurs de téléphonie mobile et qui se nomme Alert-SMS. Ce moyen de communication ultime permet en effet d’envoyer un message texte à tous les gsm présents dans une zone donnée, même si les citoyens ne se sont pas inscrits dans BE-Alert. Les différents canaux d’alerte sont donc complémentaires.

 

1.    Depuis le lancement de BE-Alert, près de 260 communes sont sont affiliées au système. En collaboration avec les Gouverneurs, le Centre de crise a organisé dans chaque province une session d’information pour les communes. Lors de ces sessions d’information, toutes les informations et documentation au sujet du système ont été expliquées et débattues avec les communes. En outre, BE-Alert fait régulièrement l’objet de communications diverses vers les services fédéraux des gouverneurs et les communes, comme notamment dans la Newsletter Sécurité. Toute la documentation et les numéros de contact figurant également sur le site internet du Centre de crise.

 

2.    Les citoyens peuvent retrouver toutes les informations relatives à BE-Alert sur un site www.be-alert.be, sur lequel figure également une carte et une liste des communes qui ont adhéré à la plateforme.  Le centre de crise a également fourni du matériel visuel (affiches, bannières … etc.) aux communes BE-Alert.

 

3.    Actuellement, plus de 240.000 citoyens sont inscrits sur BE-Alert

 

4.    Le but d’un système comme BE-Alert est d’être en adéquation avec la manière dont les citoyens utilisent les nouvelles technologies. Par conséquent, BE-Alert est un outil qui se veut évolutif. Le système est prêt et opérationnel mais il est encore prévu d’y intégrer d’autres technologies : Alert-SMS, que nous évoquions à l’instant, mais également un lien vers le système ICMS. Ensuite, par souci d’efficacité, des améliorations sont constamment apportées, sur base du retour d’expérience des utilisateurs et des citoyens.