QE - J. Jambon - BE-Alert: le test réalisé le 5 juillet 2018
Publié le 01/01/1970 à 01:00
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- BE-Alert: le test réalisé le 5 juillet 2018
Monsieur le Ministre,
BE-Alert est un système d'alerte qui permet aux autorités
de diffuser un message à la population en situation d’urgence. Jusqu’à présent,
l’alerte et l’information à la population pouvait se faire via les médias (sociaux),
les services de secours déployés sur le terrain ou par le biais d’un réseau de
sirènes (pour ce qui concerne le risque Seveso ou nucléaire).
Le système BE-Alert permet désormais une alerte via de
nouveaux canaux complémentaires. Ainsi, une autorité, qu’il s’agisse d’un
Bourgmestre, d’un Gouverneur ou du Ministre de l’Intérieur peut, s’il l’estime
nécessaire, alerter la population par appel vocal, SMS ou e-mail.
Etant donné que BE-Alert est un outil en perpétuelle
évolution, des tests sont réalisés afin de cibler les améliorations à réaliser.
C’est ainsi que le 5 juillet 2018, BE-Alert a fait l’objet d’un test dans plus
de 110 villes et communes du pays.
Monsieur le Ministre,
§
Le test a-t-il été réalisé dans toutes les communes
adhérentes à BE-Alert? A défaut, sur base de quels critères les villes et
communes ont-elles été choisies?
§
Pouvez-vous me communiquer les résultats de ce test?
Est-il concluant?
§
D’autres tests sont-ils prévus d’ici la fin de l’année
2018?
Réponse de Jan Jambon à la question n° 3526 de
Caroline Cassart-Mailleux:
1. Les tests d’alerte de la population sont
organisés sur la base d'une stratégie diffusée par le centre de crise à toutes
les communes à la fin de 2018. Cette stratégie s’adresse à toutes les communes
et en particulier à celles qui ont adhéré à la plateforme BE-Alert. Les
communes sont encouragées à organiser des tests d’alerte à des moments
particuliers afin de sensibiliser la population à l’occurrence de ces tests. Il
est conseillé aux communes d’organiser des tests les premiers jeudis du mois,
au minimum 1 fois par an.
Parallèlement à cela, le Centre de crise
organise des tests d’alerte tous les premier jeudi de chaque trimestre, donc
aux mois de janvier, avril, juillet et octobre. En juillet dernier, pour
marquer le coup des 1 an de la plateforme BE-Alert, le Centre de crise a invité
toutes les communes adhérentes à rejoindre le premier grand test national BE-Alert.
Pour ce faire un courrier a été envoyé à toutes les communes afin de leur
proposer d’organiser un test d’alerte sur leur territoire mais sans obligation.
C’est donc 145 communes qui ont fait le test ce jour-là. Il n’y a pas de
critère spécifique pour participer même si le Centre de crise dispense quelques
consignes.
2. La raison d’être des tests est de permettre
d’identifier des éventuels problèmes et/ou des pistes d’amélioration. Lors du
test du 5 juillet, avec 145 communes participantes, plus de 200.000 SMS,
environ 6.500 appels vocaux et près de 108.000 mails ont été envoyés. Ce test a
permis également d’encourager plus de 34.000 personnes à s’inscrire.
Par ailleurs, le Centre de crise a pu
identifier certaines pistes d’améliorations pour ce qui concerne le processus
d’inscription pour les citoyens, dont certains aspects méritaient d’être
clarifiés ainsi que pour la vitesse d’envoi ou encore la bonne réception des
messages par des numéros de gsm étrangers. De manière générale, le test a été
très bien perçu par la population et a permis, comme lors de chaque test,
d’augmenter la visibilité de BE-Alert de sorte à ce qu’en situation réelle
d’urgence, ce canal pourra être reconnu en toute confiance par les citoyens
concernés.
3. Comme évoqué à l’instant, la stratégie
nationale des tests d’alerte de la population prévoit que des tests puissent
être organisés tous les premiers jeudi du mois par les communes qui le
souhaitent et tous les premiers jeudi du trimestre comme ce fut le cas le 4
octobre dernier.
En dehors de cette récurrence, il est possible
pour des autorités d’organiser des tests de la plateforme BE-Alert et/ou de la
technologie Alert-SMS dans le cadre d’un exercice de planification d’urgence.
Plusieurs exercices de ce type sont prévus d’ici à la fin de l’année, organisés
par les autorités locales (services fédéraux des gouverneurs et communes).
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