Madame la Ministre,

 

L’ASBL Centre Médical Héliporté dresse un état des lieux alarmant du nombre de sites d’atterrissage hospitalier reconnus conformes par l’Administration de l’aéronautique et sur lesquels son hélicoptère médicalisé est autorisé à se poser lors du transport de patients secourus dans le cadre d’une mission d’aide médicale urgente.

 

A l’heure actuelle, seuls 7 hôpitaux sur les trois provinces de Liège, Luxembourg et Namur disposent d’un site d’atterrissage respectant les normes d’agrément en vigueur. Ce n’est pas assez.

 

En outre, certains hôpitaux n’ayant pas décidé de remettre en conformité leur piste d’atterrissage ont perdu leur agrément. Les cas les plus récents sont les hôpitaux de Malmedy et de Saint-Vith, en province de Liège. D’autres hôpitaux pourraient perdre leur dérogation provisoire s’ils ne prennent pas rapidement les décisions adéquates.

 

Dans cette situation, le CMH se voit souvent contraint de transférer ses patients vers des sites hospitaliers plus éloignés qui eux, répondent aux conditions de conformité pour l’accueil d’un hélicoptère médicalisé en toute sécurité.

 

Cette situation se traduit par une perte d’efficacité et de temps dans la prise en charge d’un patient, particulièrement dans les zones rurales où la densité hospitalière est déjà plus faible qu’en zone urbaine.

 

Madame la Ministre, à ce sujet, je souhaite faire le point avec vous.

 

Madame la Ministre,

 

Avez-vous connaissance de cette situation ? Quelle est la situation pour les sites d’atterrissage hospitalier des autres régions du pays ?

En avez-vous discuté avec L’ASBL Centre Médical Héliporté ? Que ressort-il de ces discussions ?

Quelles pistes de solutions peuvent être envisagées pour améliorer cette situation ? Quelles sont les aides disponibles pour les hôpitaux qui désirent remettre leur site d’atterrissage en conformité ?

 

 

 

 

Réponse de Maggie De Block à la question n° 2630 de Caroline Cassart-Mailleux:

 

La réglementation en matière d'héliports est une compétence du ministre de la Mobilité, je ne puis dès lors pas me prononcer sur d'éventuelles dérogations en relation avec la circulaire GDF-02 relative aux héliports, ni sur les règles en matière d'atterrissage en dehors des héliports telles que définies dans l'arrêté ministériel du 29 mai 2013.

 

À l'heure actuelle, les normes hospitalières ne contiennent aucune disposition relative à l'exploitation d'un héliport, qu'il soit permanent ou temporaire. Les normes hospitalières elles-mêmes sont, depuis la 6ème réforme de l'État, une compétence des entités fédérées.

Je ne dispose dès lors pas de la compétence d'apporter actuellement des modifications dans le cadre de ces normes.