Les poux sont une plaie et le problème n'est pas neuf. Le délégué général aux droits de l'enfant juge inutile la mise à l'écart des élèves infectés. Faut-il suivre cette voie-là? C'est la question que j'ai posée à la Ministre Désir.

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Les poux sont une plaie et le problème n’est pas neuf. En 2009 déjà, un rapport dénonçait la stigmatisation et la discrimination des enfants victimes de pédiculose du cuir chevelu. Suite à cela, la FWB a modifié ses règles et, depuis 2011, un enfant porteur de poux peut en principe rester en classe « sauf en cas de problème chronique ». Huit ans plus tard, le sujet figure toujours dans le rapport du délégué général aux droits de l’enfant. Force est donc de constater que la mesure n’est pas une réussite puisque rien n’a changé depuis.

 

Le délégué général aux droits de l’enfant juge inutile la mise à l’écart des élèves infectés. Madame la Ministre, faut-il suivre cette voie-là et contaminer ainsi l’ensemble de la classe? Je peux entendre qu’un traitement soit onéreux mais il me semble indispensable dans telle situation. Dès lors, ne serait-il pas plus opportun de travailler davantage en amont à la prévention? Qu’est-il prévu à cet égard? Le délégué général aux droits de l’enfant suggère de proposer des produits gratuits aux familles touchées par ce phénomène. Madame la Ministre, est-ce envisageable? A défaut, quelles sont les solutions?


La réponse de la Ministre ici