Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur le décrochage des élèves et, plus généralement, sur la problématique des élèves fantômes?

étudiants LDD

Avec la suspension des écoles le 16 mars 2020 suite à la pandémie liée au Coronavirus, le monde de l’enseignement s’est vu bouleversé. Dans ce contexte exceptionnel, il a fallu faire preuve de créativité et de réactivité. L’enseignement a distance a été instauré de manière progressive – dans les limites matérielles disponibles – afin de continuer l’apprentissage des élèves et de maintenir autant que possible le lien scolaire.

Malgré les efforts entrepris, cette distance obligatoire n’a fait qu’accentuer le nombre d’élèves « fantômes » ou en décrochage scolaire. Une distance encore plus importante s’est alors naturellement créée, suite à un manque de moyens (informatiques, ...) pour certains et suite à une absence prolongée de contacts avec les enseignants pour d’autres.

Dans ce contexte, Madame la Ministre, je souhaite vous interroger à nouveau sur ces élèves dits « fantômes ».

Premièrement, en ce qui concerne la Région wallonne, vous aviez évoqué le recrutement de cinq personnes afin de permettre l’exercice de sa mission de contrôle et d’identification des élèves non-inscrits. Qu’en est-il à l’heure actuelle? Ce nombre sera-t-il revu à la hausse suite au COVID-19?

Deuxièmement, savez-vous évaluer l’impact que le COVID-19 a eu sur le décrochage scolaire? Faut-il s’attendre, la rentrée de septembre ayant été annoncée, à une importante augmentation du nombre de cas de décrochage scolaire par rapport à la période antérieure au confinement?

Troisièmement, vous aviez insisté sur le rôle tenu par les PMS afin de rétablir au maximum les prises de contacts entre les enseignants et les élèves. Quels enseignements retirez-vous? Avez-vous obtenu des retours positifs?

Enfin, avez-vous eu des contacts réguliers avec les Fédérations des Pouvoirs organisateurs? En ce qui concerne la Fédération Wallonie-Bruxelles, allez-vous renforcer l’implication des services d’accrochage scolaire?

La réponse de la Ministre