Fin 2019 et donc bien avant la crise sanitaire que nous vivons actuellement, le Vif publiait un dossier relatif à la vaccination. Parmi les articles, un entretien avec Yves Van Laethem et Charlotte Martin relatif aux obstacles d'une politique vaccinale exemplaire. Inutile de préciser que, quelques mois et un confinement plus tard, la relecture de ce dossier est saisissante. 

vaccination libre de droit

Selon eux et parmi les griefs, la faible formation en vaccinologie dans le cursus des études médicales. Je cite: "Les médecins ne sont pas bien formés à la vaccination. Dans le cursus médical, leur formation demeure embryonnaire et varie d'une université à l'autre. Il faut revoir l'enseignement universitaire et postuniversitaire. Etant donné leur rôle pivot dans la vaccination de la population, il est indispensable de bien former les futurs médecins et de continuer ensuite à les informer". Ce constat entrainerait une forme de négligence puisque, dans le cadre de la lutte contre la grippe saisonnière, environ 30 % (et parfois moins) se vaccineraient. Or, nous le savons, quand le corps médical prône la vaccination, l'adhésion aux vaccins augmente. Cette réticence pourrait notamment s'expliquer par le fait que les médecins ne sont plus familiers de ces maladies rares et nombre d'entre eux sont trop jeunes pour en avoir observé dans leur pratique professionnelle. 


Madame la Ministre, ne pensez-vous pas qu’une meilleure formation en vaccinologie contribuerait à la sensibilisation du futur corps médical comme c'est notamment le cas dans les pays scandinaves? Il me semble opportun et intéressant d'intégrer davantage cette matière non pas pour convertir l'ensemble des étudiants à la vaccination mais, à tout le moins, pour leur permettre d'avoir les outils et les connaissances nécessaires et indispensables pour se forger une opinion personnelle.


La réponse de la Ministre