L'état des lieux et l’avenir du système « Covoit’Stop » en Wallonie

Covoit'Stop n'a pas trop le vent en poupe à l'heure actuelle. Pour quelle(s) raison(s)? Des solutions ont-elles été envisagées?

La mobilité durable est un élément central de la Stratégie Régionale de la Mobilité. Une partie des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques proviennent de l'utilisation des voitures. Aujourd’hui encore, les accidents et les encombrements du réseau routier demeurent trop nombreux. C’est notamment pour ces raisons que des solutions alternatives comme « Covoit’Stop » ont vu le jour. Ce système d’auto-stop se voulait prometteur puisque rassemblant les qualités d’un système organisé, sécurisé et totalement gratuit pour les utilisateurs.

Il nous faut cependant constater que le système ne rencontre par les espoirs escomptés. D’une part, l’ensemble des communes ne sont pas participantes. En effet, en février 2020, 41 communes seulement sur les 84 de la Province de Liège y participaient. D’autre part, les utilisateurs potentiels peinent parfois à se lancer. Est-ce par peur de l’inconnu? Par un manque d’informations? Ou tout simplement par un manque d’infrastructures?

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, je vous demande si des alternatives sont à l’étude pour relancer l’attractivité du covoiturage « Covoit’stop » et accroître le taux d’occupation des véhicules? Quels sont les constats du manque d’utilisation de ce système dans certaines communes? Vous êtes-vous penché sur des solutions afin d’améliorer les liaisons parfois difficiles entre les hameaux isolés? En bref, quel est l’état des lieux et comment envisagez-vous l’avenir et les perspectives de « Covoit’stop »?

Enfin, le système « Covoit’stop » est manifestement tributaire du nombre de ses utilisateurs puisqu’il en va de sa crédibilité. Avez-vous connaissance de son taux d’activité? Entretenez-vous des contacts réguliers avec la Province de Liège? Est-ce qu’un budget de la Région wallonne y est consacré?

La réponse du Ministre