Beaucoup d'enfants sont sur liste d'attente dans l'école secondaire de leur choix. Une solution problématique dans des arrondissements ruraux.

école élèves cartable LDD

Trop d’enfants de 6e primaire sont actuellement sur liste d’attente dans l’école secondaire de leur premier choix, c’est ce qui ressort de plusieurs articles sortis dans la presse dernièrement. Cette problématique est d’autant plus préoccupante dans un environnement rural : par manque de places dans les écoles proches de leur domicile, certains parents se verront dès lors obligés de faire plus d’une heure de route aller-retour pour conduire leur enfant à l’école, avec tout l’impact que ceci aura sur leur qualité de vie.


Ces arrondissements ruraux, comme Huy-Waremme, ne sont cependant pas repris dans la circulaire désignant les zones en « tension démographique », ce qui signifie que les conditions à remplir pour créer une nouvelle classe sont très strictes voire impossibles à remplir pour les établissements concernés. Je m’étonne en effet qu’il n’y ait, dans cette circulaire, aucune condition liée à la ruralité. Car la réalité n’est pas la même dans des communes rurales qu’à Bruxelles ou dans une ville où il y a plusieurs écoles à 5 kilomètres à la ronde.


Mme la Ministre, avez-vous pris des contacts avec les différents établissements concernés par cette réalité ? Une solution pourrait-elle être trouvée et transmise aux directions, pour qu’elles puissent, à leur tour, informer les parents avant le 26 avril ? En effet, il y a urgence puisqu’il faut que les parents sachent ce qu’il en est avant lundi prochain, date à laquelle ils pourront réinscrire leur enfant dans un autre établissement.


Pour conclure, je dirais que tant la situation des zones rurales que la situation bruxelloise mérite que vous vous penchiez Madame la Ministre, avec le Ministre des bâtiments scolaires, sur des approches novatrices pour rencontrer ces défis certes différents, mais néanmoins aigus.


La réponse de la Ministre