Pour aider notamment les propriétaires privés et publics touchés par la pullulation de scolytes, la Ministre a lancé le projet "Forêt résiliente". Où en est-on?

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Il y a un mois, vous répondiez à deux questions de mes collègues Madame Laffut et Monsieur Fontaine sur votre projet pilote « Forêt résiliente » ainsi que sur la reconduction des mesures de lutte contre la prolifération des scolytes de l’épicéa.

Je me permets de revenir vers vous pour refaire le point à ce sujet : Madame la Ministre, les propriétaires forestiers privés ont jusqu’au 30 juin prochain pour répondre à cet appel à projet qui entend encourager, par des subsides, la régénération des essences et créer des forêts résilientes, plus adaptées aux changements climatiques, tout en produisant du bois de qualité. Beaucoup ont-ils répondu à l’appel ? Vous indiquiez également que plusieurs webinaires seraient créés à leur intention pour les aider à construire leurs projets de régénération. Ceux-ci ont-ils eu du succès ? Concernant les propriétaires publics qui ont, eux, jusqu’au 1er septembre pour approuver leur proposition par le DNF, avez-vous déjà des nouvelles ? Ont-ils répondu présents ?

Concernant la lutte contre la pullulation des scolytes, vous indiquiez que l’arrêté du Gouvernement wallon du 16 juillet 2020 était en cours de révision afin d’être plus efficace encore. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Quand pouvons-nous l’espérer ?

Enfin, vous indiquiez avoir lancé un second marché pour étudier la meilleure solution à mettre en place pour aider les propriétaires touchés par cette crise, de type fonds d’indemnisation ou de soutien. Avez-vous eu plus de retour que le premier à ce sujet ? En outre, ne faudrait-il pas agir dès aujourd’hui pour aider les exploitations forestières privées et publiques qui ont souffert du manque à gagner sur ces ventes de bois scolytés ?

Si nous sommes évidemment ravis de toutes les actions que vous meniez en matière de biodiversité, il ne faut cependant pas laisser tout à fait de côté les aspects économiques qui y sont liés. Mettre en place une forêt naturelle partout où c’est possible, nous sommes pour, mais pas à tout prix : il y a tout même là un secteur qui doit vivre, un secteur qui a déjà beaucoup souffert par cette pullulation de scolytes de l’épicéa qui, rappelons-le, est actuellement l’essence dominante de nos forêts wallonnes.


La réponse de la Ministre