Plusieurs bouteilles de protoxyde d'azote ont été saisies et ont dû être recyclées par la zone de police: un recyclage qui a un coût. Qui le prend en charge?

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Le protoxyde d’azote est un gaz incolore aux multiples utilisations. Utilisé notamment en anesthésie et chirurgie pour ses propriétés anesthésiques et antalgiques, il l’est aussi comme drogue récréative hallucinogène, d’où l’expression de « gaz hilarant ».

Dernièrement et suite à une saisie administrative opérée par la zone de police du Condroz, plusieurs bouteilles de protoxyde d’azote ont été déposées auprès de la société Remondis afin de les faire recycler. Le coût, pour cinq bouteilles, s’élevait à 1742 € TVAC.

Madame la Ministre, confirmez-vous ces tarifs? Dans l’affirmative et sachant que l’utilisation des capsules de protoxyde d’azote à des fins récréatives explose, quelles solutions existent pour pallier ce véritable problème? De plus, quelles solutions s’offrent aux zones de police face à ce genre de situation afin d’éviter, in fine, que ce surcoût retombe sur les finances communales?


La réponse de la Ministre