En décembre dernier, Engie Electrabel dévoilait son plan à destination des travailleurs des centrales nucléaires avec des mesures surprenantes.

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En décembre dernier, Engie Electrabel dévoilait son plan à destination des travailleurs des centrales nucléaires avec, il faut bien le dire, des mesures surprenantes.

 

En effet, redoutant l’exode de son personnel, Engie confirmait, dans son plan de décembre:

·      Le plein emploi pour l’ensemble des travailleurs jusque fin 2027;

·      La garantie de l’emploi pour les travailleurs de plus de 45 ans (jusqu’à la fin de leur carrière);

·      Une enveloppe de 18 millions pour les formations nécessaires des membres du personnel (afin d’assurer le bon fonctionnement des centrales jusqu’à leur démantèlement);

·      La mise en place d’un mécanisme de rétention sous la forme d’une indemnité équivalente à un an de salaire pour les travailleurs disposant d’un CDI et s’engageant à remettre leur démission d’ici septembre 2026.

 

Visiblement, ce plan est loin de faire l’unanimité. En cause? La dernière mesure citée, à savoir l’offre d’un an de salaire en cas de démission d’ici 2026. Madame la Ministre, bénéficier d’un an de salaire en ayant un CDI n’est pas si exceptionnel que cela. De plus, démissionner de son propre chef ne donne pas droit au chômage pour la personne concernée. Enfin, les syndicats montent au créneau en affirmant qu’il s’agit là d’une prime à la démission.

 

Madame la Ministre, quelle est votre analyse du dossier? Comment garantir l’emploi, éviter l’exode du personnel et surtout, in fine, garantir la sécurité des sites concernés? Quelles mesures prend la Région? Sachant que plusieurs centrales vont prochainement être démantelées, avez-vous la garantie que le démantèlement de Tihange va créer de l’emploi en interne, c’est-à-dire pour les travailleurs déjà affectés sur le site?


La réponse de la Ministre