Quelles sont les solutions pour garantir un enseignement de qualité et limiter la pénurie de certains métiers vu la présence de nombreux étudiants français?

étudiant étudie travail de groupe LDD

Les derniers chiffres estiment à +/- 21.000 le nombre d’étudiants français en FWB, soit une moyenne d’un étudiant sur 10, voire plus dans certains cursus. En cause : l’instauration de « Parcoursup » et la réforme des études de santé. Si la présence d’étudiants étrangers est une richesse, c’est également une contrainte pour notre financement en enveloppe fermée ; d’autant plus que les ressortissants de l’UE bénéficient des mêmes conditions que les étudiants belges (minerval, bourses, etc). Cela ne serait pas un problème si 9 sur 10 ne rentraient pas dans leur pays à l’issue de leurs études. Partant, certaines filières ont été contingentées (médecine/dentisterie, vétérinaires, kiné, logopédie et audiologie). Outre les filières, il existe également de grandes disparités entre établissements : les ESA sont particulièrement concernées, avec 34% de Français, contre 9% dans les HE et les universités.

On sait que le contingentement trouve comme limite la règle européenne de libre circulation des personnes, sauf si on peut démontrer que la présence d’étudiants étrangers met à mal la qualité de la formation et engendre un risque de pénurie après leur départ. Sommes-nous dans ces cas de figure ? D’autres filières vont-elles être contingentées ? Si oui, lesquelles ?

Il y a clairement un manque d’harmonie au niveau européen entre les conditions d’accès et le coût des études. Lors des discussions au niveau européen, est-ce un sujet qui a été débattu ? Y a-t-il une volonté d’harmonisation ? Quels sont les éventuels blocages ?


La réponse de la Ministre