QE - J. Jambon - Le Règlement Général sur la Protection des Données
Publié le 01/01/1970 à 01:00
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- Le Règlement Général sur la Protection des Données
Le 27 avril 2016, a été signé
le nouveau règlement européen relatif à la protection des données à caractère
personnel (RGPD) destiné à remplacer la directive 95/46/CE et entrera en
vigueur le 25 mai 2018.
Ce nouveau règlement amène de
nombreuses nouveautés, qui s’intègrent logiquement dans la continuité de la
réglementation protégeant les données à caractère personnel tout en évoluant
sur des points précis.
Les domaines touchés par les
données à caractère personnel sont vastes pour les pouvoirs locaux.
Dès lors, ils doivent
entreprendre les démarches nécessaires pour se mettre en conformité avec leurs
nouvelles obligations.
A ce sujet, j’ai été
interpellée par les pouvoirs locaux qui craignent que sans modus operandi
concret, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui a
évidemment sa raison d’être, risque d’aboutir à simplement induire des charges
supplémentaires significatives en matière d’assurances et de prestataires
informatiques sans que la finalité poursuivie par le RGPD ne soit nécessairement
rencontrée de façon pertinente et homogène.
Monsieur le Ministre,
·
Des règles claires et concrètes pour permettre
aux différents acteurs d’atteindre les objectifs fixés par l’Europe en matière
de gestion des données personnelles sont-elles envisagées par votre
administration ? Dans l’affirmative, quelles sont-elles ? Dans la
négative, quelle est la marche à suivre pour les pouvoirs locaux qui souhaitent
atteindre les objectifs fixés par cette nouvelle réglementation ?
·
Les pouvoirs locaux auront-ils la possibilité
d’obtenir une aide financière de l’Europe ou de l’Etat belge pour pouvoir
supporter ces différents coûts ?
Réponse de Jan Jambon à la question n° 2938 de Caroline
Cassart-Mailleux:
1-2.
Je vous invite à
poser votre première question au Secrétaire d'État à la Lutte contre la fraude sociale, à la Protection de
la vie privée et à la Mer du Nord, adjoint à la ministre des Affaires sociales
et de la Santé publique.
En effet, la loi qui va mettre en œuvre les
obligations et les dérogations au GDPR relève de ses attributions.
L’avant-projet de loi est actuellement en cours de finalisation.
En ce qui concerne
votre seconde question liée aux coûts engendrés par la mise en œuvre
opérationnelle du GDPR au sein des pouvoirs locaux, elle ne relève pas non plus
de mes compétences. Il me semble qu’à cet égard, les autorités de tutelle des
communes devraient être interrogées.
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