Des trafiquants d’équidés chez nous ! Une réalité qui m’effraie, qui suscite de nombreuses questions et réactions aussi bien du côté des éleveurs, des propriétaires de chevaux que des amoureux de ces animaux, la plus belle conquête de l’homme.
Chez nous, l’exclusion de
la filière viande de milliers de chevaux dès leur identification électronique a
entraîné une opportunité pour les trafiquants.
Une directive européenne de
2003 entrée en application en 2009, impose au moment de l’identification
électronique du cheval et de son enregistrement dans la base de données
nationale de choisir entre la catégorie « cheval de loisirs » ou
celle « cheval destiné à la consommation ». Un choix irréversible.
Certaines bêtes – comme
beaucoup d’autres animaux de compagnie – achetées sur un coup de tête - sont ainsi vendues par les propriétaires
peu scrupuleux à des trafiquants qui le sont tout autant et ce pour un montant
dérisoire.
Etes-vous au courant de
cette réalité ?
L’identification des
équidés coûterait très cher et serait inefficace pour assurer une traçabilité.
Quel est le coût d’une identification ? Comment expliquez-vous qu’il
serait impossible de suivre l’animal malgré son identification ?
D’après un éleveur, sur les
275.000 équidés enregistrés en Belgique, plus d’un tiers est exclu de la chaîne
alimentaire alors qu’il s’agit pourtant de viande saine qui pourrait aller en
boucherie. A cela s’ajoute le constat de l’AFSCA qui annonce que 50 % des
chevaux ne sont pas pucés.
Actuellement, les équidés
se font abattre sur le sol français… Cela signifie-t-il
que notre système est efficace sur notre territoire ? De quelle manière
pouvons-nous éviter ce type de fraude ? En quoi le système actuel peut-il
être amélioré ? Une coordination avec les pays voisins est-elle
prévue ?
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