Monsieur le Ministre,
Les voyageurs ont de plus en plus
de chances d’être contrôlés dans nos trains. Selon la réponse que vous m’avez
communiquée à une précédente question écrite, plus de 7 voyageurs sur 10 sont
contrôlés. En effet, ces dernières années, des mesures ont été prises par la
SNCB pour augmenter le nombre de contrôles afin de réduire le nombre de fraudes
et le sentiment d’impunité.
Quelques informations ne m’ont cependant pas été transmises.
Monsieur le Ministre :
-
Lors de l’enquête réalisée par la SNCB pour
évaluer le nombre de contrôles opérés dans les trains, quelles lignes ont été
analysées ?
-
Pourquoi ces lignes plutôt que d’autres ?
-
Pourquoi certaines lignes présentent-elles un
taux de contrôle plus élevé que les autres ?
-
Existe-t-il une différence entre les heures de
pointe et les heures creuses au niveau des contrôles? Sont-ils plus nombreux durant
les heures creuses?
Je vous remercie.
Caroline CASSART-MAILLEUX
Réponse de François Bellot à la
question écrite n° 1501 de Madame Caroline Cassart-Mailleux:
En réponse à la question
posée, j'ai l'honneur de communiquer ce qui suit.
1.
Lors de la dernière phase d’enquête (mars-avril 2016),
des observations ont été recueillies sur 48 lignes différentes. Les résultats
globaux intègrent l’ensemble des observations ; par contre, des résultats
par ligne sont exploitables si et seulement si suffisamment d’observations ont
pu être recueillies sur la ligne considérée.
2.
Au
niveau de la couverture du réseau ferroviaire, l’objectif est double :
a)
en
premier lieu, assurer une bonne représentativité sur les grands flux de et vers
Bruxelles c’est-à-dire ceux qui captent, ensemble, plus de 80% de la clientèle
de la SNCB ;
b)
en
second lieu, sonder un maximum de lignes différentes (dans toutes les régions
du pays, lignes fortement fréquentées et moins fréquentées).
En ce qui concerne le premier point, la SNCB
s’assure d’obtenir suffisamment de données pour les origines/destinations
suivantes :
- Antwerpen (lignes 15, 25 et 54) ;
- Liège/Leuven (lignes 35, 36 et 36C) ;
- Namur/Ottignies (ligne 161) ;
- Charleroi (ligne 124) ;
- Mons (ligne 96) ;
- Kortrijk/Zottegem (ligne 89) ;
- Tournai/Geraardsbergen (ligne 94) ;
- De Panne/Oostende (lignes 50, 50A, 73 et 75).
3. Les causes sont multiples et on peut citer, entre
autres, les différences de performance entre accompagnateurs, le nombre de
relations de plus courtes distances avec plusieurs arrêts pour lesquelles les
contrôles systématiques sont moins évidents, le matériel circulant sur la ligne
permettant ou pas l’intercirculation entre les rames accouplées, l’occupation
des trains qui peut ralentir la progression de l’accompagnateur, les autres
missions prioritaires de l’accompagnateur (sécurité et information), …
4. Vu le premier objectif énoncé ci-dessus, à savoir
sonder en priorité les relations qui regroupent le plus de voyageurs, les
observations en heures de pointe sont largement majoritaires (>80%).
L’enquête n’ayant pas été conçue pour faire une distinction en fonction de
l’heure de départ, il est impossible de se prononcer, avec les données
recueillies, sur l’existence d’une différence en matière de contrôle à bord
entre heures de pointe et heures creuses.
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