Où en est-on dans le dossier des expropriations nécessaires à la phase 3 de la liaison Tihange-Tinlot? Les points de vue s’opposent entre la Région et les agriculteurs qui n’y croient plus…

Liaison TST

La liaison Tihange-Tinlot, c’est le dossier dont tout le monde parle depuis des années sans voir le projet véritablement se concrétiser et aboutir.

Pour rappel, il vise deux objectifs. D’abord, désenclaver le Condroz et le connecter à l’autoroute E42 et, également, désengorger le centre de Huy. Imaginée dans les années 80 pour servir de route d’évacuation en cas d’accident à la centrale de Tihange, l’union entre les deux régions semble définitivement platonique. 40 ans plus tard, à l’aube de la sortie du nucléaire, où en est-on?

Si les deux premières parties de la route sont "presque" terminées, il manque encore la concrétisation de la phase 3, qui a pour objectif de réaliser une portion de 3,1 km entre le rond-point des Gottes (Modave) et celui de Saint-Vitu (Tinlot). Que manque-t-il alors? D’une part le nouveau permis d’urbanisme qui devrait être octroyé dans le courant du mois de mars 2023 (le premier avait expiré), et, d’autre part, les expropriations de 13 agriculteurs. Une ultime partition qui se joue au niveau du comité d’acquisition de Liège, sous la tutelle du ministre wallon Adrien Dolimont. "On doit aujourd’hui recueillir l’adhésion des personnes expropriées, débute Nicolas Yernaux, porte-parole du SPW. La question aujourd’hui ne porte donc plus sur l’opportunité de cette liaison mais plutôt sur la nature et le montant des indemnités. On est dans une phase de négociation avec les agriculteurs pour trouver un terrain d’entente qui puisse satisfaire tout le monde. On a négocié avec toutes les parties, que ce soit au niveau des exploitants ou non-exploitants. On essaye de trouver des solutions pour qu’ils conservent leur outil de travail. C’est une priorité pour nous."

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