Le TEC était encore dernièrement à la recherche de 650 personnes, dont près de 500 chauffeurs. Quelle est la situation actuelle, avant la rentrée?

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Dans une interview au journal Le Soir, le nouvel administrateur général du TEC, Jean-Michel Soors, pointait du doigt le réel défi que représentait la question des ressources humaines au TEC, qui est à la recherche de 650 personnes, donc 495 chauffeurs, au risque de réduire le service actuel.

Or, nous le savons, l’offre des transports en commun et la qualité de son service sont des enjeux clés dans une mutation écologique qui est en cours. Avec 730 bus hybrides et le fait qu’un bus représente 3 à 4 fois moins d’émissions de CO2 par passager qu’une voiture, comme le souligne Jean-Michel Soors, il y a, grâce au TEC notamment, un levier essentiel à activer en matière de transition écologique et climatique.

Il faut donc résoudre au plus vite ce problème de manque de personnel. Monsieur le Ministre, vous l’avez dit dernièrement en commission, de nombreuses campagnes ont été lancées par le TEC pour augmenter le nombre de candidats.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur le manque de chauffeurs de bus par direction régionale du TEC ? Que donnent à l’heure actuelle vos campagnes de recrutement ? Est-il vraiment question de réduire le service actuel à court terme ? Si oui, dans quelle mesure et sur quelle ligne ? L’hypothèse de ne pas avoir assez de chauffeurs d’ici la rentrée scolaire a-t-elle déjà été étudiée ?

En outre, si le nombre de candidats augmentent, il faudrait également que les formations relatives au permis de conduire de catégorie D suivent. Or, cela ne semble pas être le cas sur le terrain. A ce sujet, avez-vous déjà eu des contacts avec la Ministre Morreale et la Ministre De Bue ? Qu’est-il prévu pour y remédier ?


La réponse du Ministre