Est-il possible d'obtenir une situation chiffrée du nombre d'étudiants français inscrits dans nos écoles supérieures et leur orientation?

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Je souhaitais refaire le point avec vous à la suite de ma question d’actualité en avril dernier sur les étudiants non-résidents dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les derniers chiffres estiment à +/- 21.000 le nombre d’étudiants français en FWB, soit une moyenne d’un étudiant sur 10, voire plus dans certains cursus. Vous le savez, si la présence d’étudiants étrangers est une richesse, c’est également une contrainte pour notre financement en enveloppe fermée ; d’autant plus que les ressortissants de l’UE bénéficient des mêmes conditions que les étudiants belges (minerval, bourses, etc). Le plus gros problème, c’est qu’il semblerait que 9 de ces 10 étudiants repartent dans leur pays à l’issue de leurs études. Certaines filières sont donc contingentées – je pense notamment à la médecine, la dentisterie, vétérinaire, kinésithérapie, logopédie et audiologie.

On sait que le contingentement trouve comme limite la règle européenne de libre circulation des personnes, sauf si on peut démontrer que la présence d’étudiants étrangers met à mal la qualité de la formation et engendre un risque de pénurie après leur départ. Madame la ministre, sommes-nous dans ces cas de figure ? Est-il prévu de contingenter d’autres filières ? Vous m’évoquiez la formation de sage-femme, comptez-vous le faire ? Qu’en est-il des autres filières, comme la pharmacie ou la psychologie ?

Il y a clairement un manque d’harmonie au niveau européen entre les conditions d’accès et le coût des études. Vous me disiez qu’avec la ministre française, vous aviez évoqué l’idée d’un fonds de compensation. Est-il prévu de remettre le sujet sur la table ? Qu’en est-il de vos discussions sur le sujet au niveau de l’Europe ?

Pouvez-vous, en outre, me donner plus de données chiffrées sur le nombre d’étudiants dans notre enseignement supérieur par faculté et leur nationalité ? Avez-vous effectivement la confirmation que ces étudiants repartent bien chez eux ensuite ?

La réponse de la ministre