Une dizaine de points traités en moins d’une heure : les élus ouffetois ne se sont pas éternisés ce lundi soir dans la salle du conseil. Outre l’aval de la nomination définitive d’Hélène Prévot au poste de directrice générale de la Commune, le conseil s’est notamment penché sur trois autres dossiers.

1. Construction d’un hangar au service des Travaux

Afin de protéger les machines et les véhicules utilisés par le service des Travaux, établi non loin de la salle aux Oies, les élus ont décidé de construire un hangar (25X7 mètres) de parcage. Celui-ci sera fermé sur trois côtés, et ce sont des graviers qui revêtiront le sol. L’aménagement, qui sera en partie réalisé par le service des Travaux (électricité, …), devrait coûter quelque 100 000 €.

2. Réfection du chemin agricole vers Houp-le-Loup

Les élus ont approuvé le projet de rénovation d’une partie du chemin agricole menant vers Houp-le-Loup, un hameau de l’entité qui compte une exploitation agricole et quatre logements. Parallèlement, ils ont introduit une demande de subsides pour ce dossier estimé à 168 843 €. “Le taux de subside se situera quelque part entre 60 et 80 % en fonction des futures plantations qui borderont cette voirie, explique la bourgmestre Caroline Cassart. L’idée est de rénover cette voirie longue de 3,3 km en deux phases. Il s’agit donc ici de la première phase de rénovation de cette longue ligne droite.”

3. Demande de plus de sécurité dans Néblon-le-Pierreux

En ouverture de séance, le conseil a été interpellé par un citoyen venu réclamer des aménagements de sécurité routière dans Néblon-le-Pierreux, soit sur la N623 qui relie Jenneret à Hamoir. Cette voirie régionale est empruntée par de nombreux touristes et motards, essentiellement le week-end. Et les limitations de vitesse sont souvent outrepassées, si l’on en croit les riverains. “Le dossier était déjà venu sur la table il y a une dizaine d’années, nous allons interpeller à nouveau le SPW”, a promis la bourgmestre qui en a profité pour évoquer le déblaiement d’une portion de cette route. Pour rappel, en mars 2020, un éboulement de 600 à 700 m3 de terres venant d’un terrain privé s’était produit en pleine nuit. Depuis lors, la circulation, réglée par un feu rouge, ne s’effectue plus que sur une seule bande dans ce long virage. Plus de quatre ans après les faits, le retrait des terres par le SPW n’a toujours pas eu lieu. “Ça devrait être pour septembre-octobre”.