L’insertion professionnelle souffre de grandes disparités entre provinces, pointe la députée Caroline Cassart, qui juge certains résultats décevants.

main LDD


Pour favoriser l’insertion professionnelle des bénéficiaires des CPAS, deux mécanismes peuvent notamment être utilisés. L’article 60 de la loi des CPAS prévoit ainsi que le Centre peut occuper une personne dans ses propres services ou la mettre à la disposition d’un tiers employeur. Il reste alors son employeur juridique. Dans le cas d’un article 61, le CPAS coopère avec un employeur tiers afin de remplir sa mission de mise au travail.

« Chaque année, je m’enquiers auprès de la ministre Morreale des chiffres liés à l’insertion professionnelle des articles 60 et 61 de la loi organique des CPAS, car je considère que l’insertion professionnelle est un des outils pour tendre vers une intégration durable dans la société », assure la députée wallonne Caroline Cassart (MR). En 2019, 9711 personnes ont bénéficié d’un contrat article 60 contre 501 personnes pour l’article 61, en Wallonie. Des données stables, depuis plusieurs années déjà.

Liège à la traîne

Si elle salue le travail effectué en cette matière, la députée libérale s’étonne cependant des grandes disparités d’utilisation de ces outils d’insertion, entre les différentes provinces wallonnes.

« Je constate notamment que la Province de Liège, même si elle est la deuxième province qui utilise le plus ces moyens de réinsertion, est tout de même à la traîne comparée à la Province du Hainaut. »

Les chiffres lui donnent raison, puisque 53 % des mises à l’emploi via l’article 60 concernent le Hainaut, soit plus d’un contrat sur deux. La Province de Liège, dont les réalités socio-économiques sont pourtant relativement similaires, ne prend en charge que 22 % des contrats. Ces valeurs atteignent 13 % à Namur, 7 % dans le Brabant wallon et 5 % dans le Luxembourg.

« Je compte bien interroger la ministre sur ce point, début mars, sur base des chiffres de 2020. »

A lire en entier dans l'Avenir ici