Les agriculteurs craignent des sanctions prises sur base d’une cartographie déficiente. C’est la réalité de terrain qui primera, rassure la ministre. Article publié dans l'Avenir.

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Même si la mesure ne s’applique encore que progressivement sur le terrain, cela fait un peu plus d’un an que les agriculteurs ont l’obligation d’installer un couvert végétal permanent le long d’un cours d’eau qui traverse leur parcelle de culture. Deux bandes de 6 m de large de part et d’autre depuis la crête de la berge et qui ne peuvent être pulvérisées ni labourées.

Si la plupart des agriculteurs ne contestent pas la mesure sur le fond, ils décrient une cartographie déficiente des cours d’eau non navigables. Qui, si elle doit être suivie en l’état, les obligerait dans certains cas à installer ce couvert végétal le long de simples fossés ou de rigoles de drainage.

Faut-il dès lors suspendre la mesure en attendant une mise à jour de cette cartographie déficiente quant à l’identification précise des différentes catégories de cours d’eau? C’était la position de la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA). D’autant plus que des agriculteurs ont déjà été sanctionnés pour l’absence de couvert végétal permanent en bordure de cours d’eau de catégorie 3 et non classés. Précisément ceux pour lesquels la cartographie est déficiente, dit le monde agricole.

Interpellée à ce sujet à plusieurs reprises par la députée Caroline Cassart (MR), la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Écolo), a clarifié la situation dans une réponse écrite communiquée cette semaine.

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