Les marquages fantômes impactent la visibilité du conducteur. Une étude anglaise a été faite pour lutter contre ce phénomène. Qu'en ressort-il?

route brillante LDD


Les marquages dits « fantômes » apparaissent principalement lorsque les conditions de lumière sont telles que le marquage routier est vu par contraste, lorsque les rayons du soleil ont un faible angle d’inclinaison et que celui-ci se situe juste en face du conducteur ou à l’arrière de celui-ci. Dans certains cas, ces marquages apparaissent même dans n’importe quelles circonstances de luminosité de jour.


Ce problème, connu dans tous les pays, faisait l’objet d’une étude chez nos voisins anglais de « England Highways ». Fin 2019, l’étude en était à sa deuxième phase avec des essais sur la route. Début 2020, les anglais devaient tester différentes méthodes « d’effacement » du marquage et, si mes informations sont exactes, le SPW Mobilité et Infrastructures collaborait à cette étude.


Monsieur le Ministre, qu’en est-il à l’heure actuelle? La crise du Covid-19 a-t-elle engendré du retard? Disposez-vous des résultats des tests et, dans l’affirmative, pouvez-vous me les communiquer? Le SPW Mobilité et Infrastructures collabore-t-il avec d’autres pays et si oui, lesquels?


Enfin, qu’en est-il du groupe de travail « interaction véhicules autonomes infrastructures » en place depuis juillet 2019? En effet, l’évolution technologique (véhicules pourvus de systèmes d’assistance aux conducteurs, prémices des véhicules semi-autonomes) intervient progressivement dans le choix des structures routières et des marquages.


La réponse du Ministre