Depuis juin 2019, un audit est obligatoire avant d'entamer des travaux de rénovation si on espère obtenir une prime de la Région wallonne. Quel en est le bilan?

pexels-burst-544966

Le 1er juin 2019, est rentré en vigueur un nouveau dispositif de primes wallonnes liées au logement, notamment afin de simplifier la procédure et dans le souci d’atteindre les objectifs européens qui visent à améliorer l’efficacité énergétique d’au moins 27% d’ici 2030.

Si ces primes ont été augmentées et sont dorénavant jusqu’à 4,5 fois plus élevées que sous l’ancien système, elles sont toutefois conditionnées à l’exécution d’un audit par un agent agréé par la Région wallonne.

Monsieur le Ministre, un an et demi plus tard, pouvez-vous nous dresser un bilan des audits qui ont été réalisés et des primes qui ont été demandées ? Constatez-vous une augmentation des travaux de rénovation grâce à ce nouveau système ? Il me revient cependant qu’il est parfois compliqué de trouver un auditeur agréé parce qu’ils ne sont pas très nombreux. Avez- vous eu ce même retour ? De nouveaux auditeurs sont-ils formés annuellement ?

Si ce système est effectivement intéressant pour pousser les gens à « bien » rénover leur chez eux – un secteur responsable de plus de 20% des émissions de gaz à effet de serre en Wallonie – le coût de cet audit à avancer est cependant parfois un frein pour les plus petits revenus, même si celui-ci est en partie remboursé par une prime ensuite. Afin de rendre ces primes plus accessibles et efficaces, la DPR note ceci : « l’audit énergétique, tel que prévu dans le système actuel d’octroi de primes et de prêts, sera amélioré dans un objectif de simplification et d’accélération de la rénovation du bâti ; il restera obligatoire, sauf pour l’isolation du toit et les travaux dont le montant est inférieur à 3.000 euros. »

Monsieur le Ministre, ces adaptations sont-elles prévues prochainement ?

La réponse du Ministre