La task-force vaccination n'a pas nommé les enseignants comme fonctions essentielles pouvant bénéficier du vaccin prioritairement. Pour quelle raison?

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« L’éducation est devenue une priorité politique nationale ». Ces mots, prononcés sur le plateau de la RTBF en octobre 2020, ce sont les vôtres.

A l’époque, il y a une unanimité (y compris de part et d’autre de la frontière linguistique) pour préserver l’école. En effet, le confinement a fait beaucoup de dégâts pour notre jeunesse, que ce soit sur le plan pédagogique ou sur le plan du bien-être des jeunes. Toujours à la même époque, il y a de nombreuses difficultés d’ordre organisationnel dans les écoles, avec les cas de contaminations et les mises en quarantaines. C’était un véritable casse-tête pour les établissements et les directions qui devaient refaire les horaires et trouver des remplaçants pour assurer la continuité pédagogique. Le tout en assurant en continu le respect des règles sanitaires.

A l’heure où les fonctions critiques prioritaires pour la vaccination viennent d’être arrêtées, les enseignants n’en font pas partie. La task force vaccination justifie cet élément en affirmant que « les enseignants ne sont pas particulièrement plus à risque que d’autres professions et qu’il faut distinguer les professions essentielles des fonctions critiques ».

Madame la Ministre, comment expliquez-vous cette situation? La philosophie a-t-elle évolué? Quelle est la position du GEMS à ce sujet et quelles démarches allez-vous entreprendre pour apaiser les tensions? Avez-vous pris contact avec les Ministres régionaux en charge de l’organisation de la vaccination afin d’harmoniser les positions et les agendas?

La réponse de la Ministre