Pour être engagé dans le cadre du projet '"Eté solidaire", une moitié des jeunes concernés doit être considérée comme "en situation de vulnérabilité". Y est-on?

jardinage LDD

Dans le cadre de l’opération « Été solidaire », vous insistiez, l’année dernière, sur l’attention particulière à accorder au recrutement de jeunes en situation de vulnérabilité, insistant sur l’importance qu’au moins la moitié d’entre eux doit être confrontée à des difficultés sociales et/ou économiques. Vous insistiez sur le fait que ce critère devait être une condition impérative qui serait vérifiée et sanctionnée a posteriori si non respectée. Si les exemples que vous citiez étaient nombreux, je m’interroge cependant sur la définition de « jeunes en situation de vulnérabilité » et le caractère très précis de celle-ci. En l’espèce, il me semble qu’elle exclut de nombreux jeunes de ce projet solidaire sans pour autant que ceux-ci aient une situation beaucoup plus favorable que d’autres respectant vos critères.

 

En outre, on peut également s’interroger sur le respect de cette « moitié » de jeunes issus de ces milieux et sur la vérification de ces critères. Qu’en est-il des communes qui ne seraient pas en mesure de respecter ce prorata car trop peu de jeunes considérés comme tels inscrits ?

 

Monsieur le Ministre, ces conditions ont-elles été respectées l’année dernière ? Des vérifications ont-elles été apportées par vos services en la matière ? De quelle manière ? Des contacts ont-ils été pris avec les CPAS des différentes communes à cette fin ? Qu’en est-il du respect des directives en matière de protection des données et de la confidentialité ? Me confirmez-vous que la moitié des jeunes qui ont pris part à l’été solidaire 2021 étaient « en situation de vulnérabilité », selon votre définition ? Cette condition sera-t-elle une nouvelle fois imposée pour l’appel à projet 2022 ?

 

En outre, je souhaitais également vous interroger sur le fait que vous encouragiez les partenariats. Les subsides sont-ils majorés si projet est conjointement porté par la commune et le CPAS ?


La réponse du Ministre