Plusieurs associations ont dernièrement dénoncé l'utilisation de substances problématiques dans 20 marques de parfum populaires. Quid?

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La fondation flamande contre le cancer et d’autres associations dénonçaient dernièrement la vente de parfums contenant de nombreuses substances chimiques nocives, notamment en Belgique. Ces parfums contiendraient des perturbateurs hormonaux, des substances qui pourraient réduire la fertilité ou provoquer des allergies, voire même contribuer au développement de certains cancers du sein. Les associations en question auraient analysé 20 parfums populaires de marques connues et auraient retrouvé 26 substances problématiques.

 

Un petit encart dans la presse faisait état de l’appel de l’association belge envers le gouvernement pour mettre en œuvre de toute urgence le plan national sur les perturbateurs endocriniens. Madame la Ministre, avez-vous été avertie de cet appel et avez-vous pris connaissance de l’étude et des analyses qui ont été faites ? Ce dossier a-t-il fait l’objet de discussion interministérielle en CIM Santé et/ou en intra-gouvernement wallon avec votre Collègue Christie Morreale ?

 

En collaboration avec le cabinet de la Ministre Morreale, un biomonitoring de l’ISSeP ayant pour objectif de déterminer les niveaux d’imprégnation de la population wallonne aux substances chimiques présentes dans l’environnement, en ce compris celui des perturbateurs endocriniens a été lancé en janvier 2020 pour une durée de 2 ans. Quelles sont les mesures prises sur base des indications de cette étude ?


La réponse de la Ministre