Le concept des "rues scolaires" permet d'interdire la circulation des voitures à certaines heures dans les rues où se situent des écoles. Quel en est le bilan?

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En zone rurale comme en ville, la mobilité scolaire constitue une véritable préoccupation dans les communes et écoles. En effet, les abords d’écoles sont la plupart du temps pris d’assaut par de nombreux parents cherchant un emplacement, au plus près, pour charger ou décharger leurs enfants, au plus vite. Cette situation génère de l’insécurité routière, du stress, parfois même de l’agressivité.

 

C’est pourquoi, depuis 2018, le concept de « rue scolaire » est entré dans le code de la route. Concrètement, il s’agit d’interdire la circulation des voitures à certaines heures dans des rues où se situent des établissements scolaires. Des barrières sont donc placées à l’entrée de ceux-ci, aux heures où les élèves rentrent à l’école ou en sortent. Seule la circulation des piétons et des cyclistes y est autorisée.

 

Bien que la rue scolaire ne constitue pas une réponse à la sécurisation de tous les abords d’écoles puisque d’autres solutions sont plus pertinentes, elle est tout de même susceptible de contribuer à une mobilité plus durable et de susciter d’autres comportements de déplacement, voire d’améliorer la qualité de l’air.

 

Madame la Ministre, les premières expériences sont apparues en Wallonie en 2019. Depuis lors, quel bilan pouvez-vous en tirer? Le concept méritant d’être connu, une circulaire à l’égard des communes existe-t-elle? Avez-vous eu un contact avec vos homologues en charge de l’enseignement afin de faire connaitre ce dispositif aux établissements d’enseignement?


La réponse de la Ministre