Depuis le 1er juillet 2022, les centres de contrôle technique sont équipés d'un appareil compteur de particules, ce qui impacte les usagers de voiture diesel.

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Depuis le 1er juillet 2022, les centres de contrôle technique sont équipés d'un appareil compteur de particules auquel sont soumis les véhicules diesel. Cette décision résulte d'un accord entre les Ministres régionales de la Mobilité. Le but étant d'améliorer de manière significative la qualité de l'air.

La pollution de l’air est responsable de décès prématurés ainsi que de bons nombres de maladies, affections respiratoires et problèmes cardiovasculaires. Les normes d’émissions des véhicules étant de plus en plus strictes, il est apparu primordial de suivre l’évolution technologique et d’affiner les outils de mesures.


Jusqu'à présent, les appareils utilisés au contrôle technique se basaient sur l’opacité des gaz d’échappement. Toutefois, cette technologie a atteint ces limites de mesurage pour des concentrations de particules aussi faibles et aussi fines. C'est pourquoi de nouveaux instruments de mesures, basés sur une nouvelle technologie et permettant un contrôle fiable, rapide, peu coûteux et utilisables lors du contrôle technique en station devenaient nécessaires.

Il ne s'agit donc pas d'un contrôle supplémentaire, mais de l'adaptation des appareils de mesures des émissions de particules aux véhicules diesel les plus récents,
c’est-à-dire ayant été immatriculés pour la première fois en 2013 (soit la norme Euro5 ou supérieure).

Madame la Ministre, il me revient qu’un véhicule de 9 ans, totalement en ordre d’un point de vue technique, a été recalé par la norme pollution dû au pot d’échappement qui doit être changé. En effet, le filtre devient moins performant suite à la nouvelle règlementation et le mettre aux normes aura un impact financier conséquent. Avez-vous connaissance de cette problématique? Des solutions existent-elles pour des véhicules aux normes d’un point de vue de la sécurité mais pas de la norme pollution?


La réponse de la Ministre