Les résultats de la première phase du biomonitoring humain
Publié le 29/10/2021 à 17:06
La Wallonie dispose enfin de valeurs de référence de l’exposition de la population à une série de substances toxiques. Les agriculteurs y sont stigmatisés.
La Wallonie dispose enfin de valeurs de référence de l’exposition de la population à une série de substances toxiques.
Bien que cet outil peut être intéressant pour améliorer la santé des wallons, je ne peux que regretter la stigmatisation d’un secteur et d’une catégorie bien spécifique, à savoir les agriculteurs. Il serait opportun d’avoir une commission objective sur le sujet afin de ne pas dégrader davantage encore l’image de ce noble métier.
Quelle est la méthodologie validée pour sélectionner les catégories d’âge ainsi que les substances ? La méthodologie a-t-elle été arrêtée par le consortium scientifique ? Comment avez-vous orienté le biomonitoring ? Quelles ont été les lignes directrices ?
Vous avez initié la phase 2 du biomonitoring qui touche des classes d’âge différentes et recherche d’autres substances polluantes. Avez-vous des précisions sur le timing ?
La teneur en plomb dans le sang des wallons interpelle. Elle est au-delà des valeurs des valeurs de risque sanitaire. Les vieilles conduites d’eau sont pointées du doigt. Il reste encore 3000 raccordements en plomb en Wallonie. Quelles sont vos mesures pour les remplacer ? Les conduites qui ne sont pas sur le domaine public, les conduites intérieures sont-elles comptabilisées ?
L’étude fait état de traces de PCB interdits de longue date. Les valeurs retrouvées ne sont pas inquiétantes pour la santé. Concernant les PCB, depuis des mois, vous êtes sollicitée pour répondre aux craintes des riverains des broyeurs à métaux. Vous avez enfin décidé de lancer un biomonitoring spécifique qui permettra de confronter les résultats obtenus localement aux données générales d’exposition aux PCB issues de la première phase du biomonitoring. Où en êtes-vous ? Quand les résultats sont-ils attendus ?
Les adolescents sont plus touchés que les deux autres catégories d’âge. Les comportements individuels, les habitudes alimentaires ont un impact sur les substances retrouvées. Comment les protéger?